Qui décide de votre qualification ?
Aujourd’hui, nous vous emmenons dans les coulisses de la qualification. Là où se prennent, chaque semaine, des décisions importantes pour la filière.
Temps de lecture : 12 minutes.
Comment ça commence ?
Quelque part en région, une douzaine de femmes et d’hommes s’installent autour d’une grande table. Il y a là un artisan électricien, une architecte, des représentants d’Enedis ou de la SNCF, un contrôleur technique, un assureur.
Venus de secteurs différents, ils sont réunis par une même mission. Une mission concrète.
Ils vont décider ensemble quelles entreprises auront le droit de porter le signe de qualité Qualifelec.
Les dossiers sont déjà entre leurs mains. On épluche, on interroge, on échange. Les avis se croisent. Chacun apporte son regard, son expertise. Puis vient le moment de prendre des décisions, toujours de manière collégiale, toujours au nom de l’intérêt commun.
Bienvenue dans un comité de qualification Qualifelec.
Depuis 70 ans, ces comités sont au cœur du processus d’attribution des qualifications. On y prend des décisions sur les qualifications de manière rigoureuse, impartiale et collégiale.
Dès sa naissance, l’enjeu pour Qualifelec a été de s’assurer de la légitimité des décisions. Une fois les exigences posées, à l’aide de référentiels de qualifications précis et partagés, il a fallu imaginer une organisation. Comment trouver le bon échelon pour la prise de décision ? Et comment garantir qu’elle soit juste, fiable et utile ?
Pour comprendre ce fonctionnement unique, il faut remonter dans le temps. Et écouter ceux qui, aujourd’hui, font vivre les comités.
La quête du bon niveau de décision
Un système à deux étages dès 1955
Lors de sa création, les fondateurs de Qualifelec ont déjà une idée de la façon dont seront prises les décisions d’attribution des qualifications. Cette organisation est décrite dans les statuts, mais aussi dans le protocole signé avec ses ministères de tutelle. Le système repose alors sur un fonctionnement à deux étages : des commissions régionales instruisent les dossiers, le Conseil d’Administration rend les décisions finales.
« La décision de qualification et de classification est prise par le conseil d’administration sur avis des commissions d’examen instituées dans un cadre géographique dont l’étendue est fixée par le conseil suivant les nécessités. » (Article 3 du protocole du 1er juillet 1955).
Les commissions sont composées de techniciens compétents, désignés par le Conseil d’Administration. Un système encore centralisé, mais déjà pensé comme collaboratif : les professionnels qualifient à parité avec les donneurs d’ordre, afin de garantir l’impartialité des décisions. Les ministères y siègent avec voix consultative, de même que toute personne reconnue comme faisant autorité en matière d’équipement électrique.
L’exigence technique, clé de voûte
Dès le départ, l’exigence technique est au cœur du dispositif. Le premier règlement de fonctionnement des commissions régionales, daté du 6 janvier 1970, insiste sur la présence indispensable des membres actifs ou de leurs suppléants, afin d’assurer l’harmonie technique des décisions et d’éviter toute contestation.
Les membres des premières commissions incarnent les équilibres du secteur : FFIE, FEDELEC, EDF, Ordre des Architectes. Ils seront rejoints par l’UNA3E-CAPEB (1960), les SCOP-BTP (1961) et le SERCE (1977).
Mais à mesure que les qualifications se diversifient et que les demandes augmentent, ce fonctionnement doit évoluer. Le besoin de réduire les délais, de traiter des dossiers plus techniques, pousse Qualifelec à revoir ses instances.
Des réformes pour suivre les évolutions
En 1988, sous l’impulsion de Michel Prud’homme, Qualifelec crée les comités techniques nationaux. Leur mission : étudier les demandes de qualifications techniques spécifiques, hors Electrotechnique et Electrothermie, et transmettre un avis au Conseil d’Administration.
Puis, en 2001, une réforme majeure fait évoluer le processus décisionnel : l’attribution finale des qualifications est désormais assurée par des comités de qualification nationaux spécialisés, sur la base des avis formulés par les commissions régionales. Ce nouveau palier permet de renforcer la cohérence technique et d’assurer une évaluation homogène à l’échelle nationale.
Progressivement le système gagne en représentativité. En 2011, les comités de qualification adoptent une structure tripartite, avec l’intégration des trois collèges : les professionnels (collège A), les clients et prescripteurs (collège B), les Institutionnels et bureaux de contrôle (collège C). Chaque voix compte de manière équitable. Cette collégialité garantit des décisions équilibrées, prises à l’intersection des réalités du terrain, des attentes des clients et des exigences de la réglementation.
C’est en 2015 que la décentralisation des décisions devient effective. Cette dernière réforme, initiée par Thierry Henault de l’UNA3E-CAPEB, instaure le fonctionnement actuel, en fusionnant les comités nationaux et les commissions régionales. Les commissions régionales deviennent des comités de qualification régionaux. Le pouvoir de décision leur est transféré intégralement.
Comité Ile de France
Efficacité et discernement
Désormais, chaque comité peut examiner des dossiers venus de toute la France. Ce dépaysement des dossiers permet de répartir la charge croissante de demandes de qualifications à traiter. Chaque comité est, d’ailleurs, compétent pour l’ensemble des qualifications proposées par Qualifelec, dès lors qu’il réunit les qualificateurs ayant l’expertise requise.
Aujourd’hui, ce système régionalisé, collégial et transparent permet de traiter plusieurs milliers de dossiers chaque année, en toute rigueur et impartialité. Un modèle éprouvé, bâti patiemment depuis 70 ans, pour répondre à une exigence simple : garantir une qualification juste, rigoureuse et utile.
Ce cadre décisionnel, peaufiné au fil des décennies, ne serait rien sans celles et ceux qui lui donnent vie, chaque semaine, sur le terrain.
Le comité, une instance vivante
Une communauté engagée
En 2025, Qualifelec compte près de 300 qualificateurs bénévoles, répartis dans 12 régions. Chaque semaine, un comité de qualification se réunit quelque part en France pour examiner en moyenne 90 dossiers.
Chez Qualifelec, 100 % des demandes sont étudiées en comité, 100 % des décisions sont collégiales. C’est une marque de fabrique, une exigence assumée.
Derrière chaque dossier se joue bien plus qu’une évaluation technique : un véritable travail collectif, exigeant, rigoureux, profondément humain.
Siéger en comité, c’est d’abord un choix personnel. Un geste d’engagement. Tous ceux qui s’y investissent ont en commun un attachement fort à leur métier, et une volonté d’agir pour faire progresser la filière.
« Mon parcours professionnel m’a sensibilisé à l’importance de la structuration des pratiques professionnelles et de la reconnaissance des compétences, au rôle fondamental de l’évaluation et de l’accompagnement des entreprises dans leur montée en compétences.
C’est dans cette dynamique que j’ai souhaité devenir qualificateur puis président de comité : pour valoriser les savoir-faire, encourager l’amélioration continue, et contribuer à structurer la filière. » Alexandre Sotty, Socotec – Président du Comité Hauts-de-France
« Ingénieur de formation, artisan électricien de terrain, je suis Président de la section UNA3E à la CAPEB du Gard. C’est justement cette fonction qui m’a naturellement conduit à m’investir davantage dans la qualification, notamment pour mes collègues Artisans. » Mam Ratsimba, collège A
« J’ai été sollicité par des membres engagés, persuadés que je pouvais apporter ma pierre à l’édifice. Leur confiance, la pertinence de nos échanges et la convergence de nos valeurs ont achevé de me convaincre. » Daniel Hucher, Président du Comité Normandie
« J’ai dirigé une société d’électricité pendant une quarantaine d’années. Je me suis donc intéressé au mode de fonctionnement de Qualifelec et je me suis rapproché de cette association professionnelle et technique. Je siège au comité de qualification de Paris Ile-de-France depuis plus de 15 ans. Il est important que nous soyons nombreux pour effectuer un travail de qualité, et cela pour les 3 collèges. » Michel Bauduin, Président du Comité Ile-de-France
Tous soulignent l’utilité collective de leur mission, mais aussi l’enrichissement personnel qu’ils en tirent.
« Être membre de Qualifelec est pour moi une expérience très enrichissante, autant sur le plan professionnel qu’humain. J’apprécie particulièrement les moments de partage et de convivialité lors des commissions, où l’on échange avec des professionnels aux parcours et métiers variés. » Johan Chalon, collège A
« Mon engagement auprès de Qualifelec découle de cette volonté : contribuer à valoriser les professionnels sérieux, compétents et engagés. La qualification est un marqueur fort de confiance et de qualité dans notre filière. Il me semblait donc évident d’apporter du temps et de l’expertise pour soutenir cette démarche. » Christophe Bouguin, collège A
Comité Nouvelle Aquitaine
Du débat naît la décision
Les comités ne sont ni des chambres d’enregistrement, ni des jurys figés. Ce sont des lieux d’échanges, d’analyse et de recherche d’une décision solide.
« Les comités sont des espaces d’écoute, de confrontation d’idées, mais toujours avec l’objectif commun d’être justes et exigeants. Les échanges sont souvent riches, et les avis peuvent diverger, mais cela renforce la solidité de nos décisions. » Christophe Bouguin, collège A
« J’apprécie le sérieux du travail d’analyse et la convivialité. C’est une expérience très enrichissante pour comprendre les rouages de la qualification, élargir son réseau, découvrir de nouvelles pratiques terrain. On y tisse des liens, on apprend, on progresse. » Leïla Ricato, experte collège A
« L’ambiance est studieuse, sérieuse, mais pas austère. L’estime mutuelle entre qualificateurs y crée une dynamique agréable. » Dominique Viprey, collège A
« Ce que j’apprécie avant tout, c’est la richesse des échanges. Les profils sont variés – artisans, assureurs, bureaux de contrôle, membres du Consuel… – et chacun apporte une expertise complémentaire. Cette diversité permet d’avoir une vision globale et éclairée des enjeux de la profession. » Daniel Hucher.
Les discussions vont bien au-delà de la simple lecture des pièces du dossier. Elles intègrent des retours terrain, des questionnements sur les pratiques, des confrontations entre logiques d’acteurs.
« Les séances sont à la fois formatrices et constructives : nous nous entraidons sur l’analyse des dossiers, levons ensemble les points d’incompréhension, et recherchons le consensus. Cette diversité des profils et des expériences est une vraie richesse. » Johan Chalon
« C’est aussi, pour chacun de nous, un formidable lieu d’apprentissage et de remise en question. On sort enrichi de chaque séance, tant sur le plan technique qu’humain. » Daniel Hucher
« J’aime le fait de pouvoir examiner chaque pièce d’un dossier avec rigueur, tout en échangeant librement avec d’autres professionnels. Ces regards croisés garantissent des décisions équilibrées, nourries par des retours d’expérience concrets et des observations terrain précieuses. » Leïla Ricato
Comité Occitanie
Une méthode, une culture
Ce qui donne toute sa force à la décision, c’est cette pluralité de voix autour de la table. Chacun y vient avec son expertise, son regard, sa culture professionnelle. Et tous ont voix au chapitre.
« La diversité des points de vue de chacun permet de se remettre en question sur notre vision du sujet. » Bernard Gallot, SNCF – collège B
« Les qualificateurs ne connaissent pas personnellement les candidats, ce qui garantit un regard objectif, mais toujours expert. Les échanges sont riches, souvent animés, surtout sur les sujets « épineux ». Sous la présidence actuelle de Jean-Yves Bellamy, chacun trouve sa place et fait entendre sa voix. Chacun apporte sa vision, son expérience, son exigence. Résultat : des débats nourris et une vision élargie des enjeux de la qualification. » Dominique Viprey, collège A
« Je suis fier que la décision de qualification soit le résultat d’une discussion entre les trois collèges. » Michel Bauduin, Président du Comité Ile-de-France
« Ce que j’apprécie particulièrement dans le fonctionnement des comités de qualification, c’est leur approche collaborative et rigoureuse. Ces instances réunissent des experts issus du terrain, ce qui permet des échanges riches et constructifs. La pluralité des regards contribue à des décisions justes et transparentes, tout en maintenant un haut niveau d’exigence. Un jour, un qualificateur, avec beaucoup de bon sens, a utilisé une analogie culinaire : Qualifier une entreprise, c’est comme faire une bonne pâte à crêpes — il faut les bons ingrédients, un peu d’expérience et surtout éviter les grumeaux ! » Alexandre Sotty, Président du Comité Hauts-de-France
« Les séances se déroulent dans une atmosphère amicale, où le respect mutuel règne. Les échanges sont francs, ouverts et démocratiques. Les débats intéressants prennent en compte tous les aspects de la vie d’une entreprise d’électricité. » Mam Ratsimba, collège A
Le comité de qualification est précieux, car il est bien plus qu’un outil d’évaluation : c’est une instance vivante. La rigueur technique s’y conjugue à l’écoute et au respect, aboutissant à des décisions partagées. Et c’est là, dans cette dynamique de terrain, que se construit la qualité Qualifelec.
Comité Centre
Une mission qui fait sens
Valoriser les compétences, structurer la filière
S’engager dans un comité de qualification, c’est bien sûr participer à une décision collective. Mais pour les qualificateurs, c’est aussi un moyen concret d’agir pour la filière, de valoriser les professionnels compétents et de contribuer à une culture commune de qualité.
« Le rôle du comité est central. D’une part, il permet de prendre le pouls de la filière : montée en puissance des dossiers IRVE et SPV, évolutions des pratiques… D’autre part, il valorise le travail des entreprises. C’est aussi un moyen de tirer tout le secteur vers le haut, en instaurant une culture de qualité, au bénéfice des entreprises comme de leurs clients. » Dominique Viprey
« La qualification permet aux entreprises d’apporter aux clients la garantie d’un travail bien fait par un professionnel du métier
Pour ma part, en tant que prescripteur, cela permet de disposer d’une entreprise « adaptée » (en nombre de personnel et en spécialité) pour les travaux à réaliser » Bernard Gallot
« Ce rôle de qualificateur a du sens : il garantit à la filière une forme de reconnaissance professionnelle et participe à structurer un haut niveau d’exigence. Il évite les dérives, valorise le savoir-faire, et donne aux clients une lisibilité précieuse.
C’est également une façon de rester connecté aux évolutions du métier. Les comités sont aussi un lieu d’apprentissage mutuel. » Christophe Bouguin
« Le rôle de qualificateur me semble fondamental pour garantir la qualité, la sécurité et la transparence dans la filière. Il permet de reconnaître les compétences des professionnels, d’encourager les bonnes pratiques et de renforcer la confiance des clients comme des partenaires. Le rôle de qualificateur implique une veille constante des nouvelles normes, des innovations technologiques, et des pratiques émergentes. Cela me pousse à maintenir mes connaissances à jour et à comprendre en profondeur les enjeux actuels du secteur. » Alexandre Sotty
Comité Bourgogne Franche Comté
Une action qui rayonne au-delà du comité
Pour certains qualificateurs, la participation active au sein des comités est un atout professionnel, une manière concrète de progresser.
« Pour moi, siéger en comité est une manière directe et efficace de mieux informer les professionnels que j’accompagne au quotidien. Grâce à cette expérience, je peux leur expliquer précisément le fonctionnement d’un comité, les critères attendus, les référentiels à respecter. Un vrai plus pour rassurer et guider les entreprises dans leur démarche. » Leïla Ricato
« Être qualificateur permet aussi de créer du lien entre professionnels, de rompre l’isolement, de construire un réseau solide et bienveillant, et parfois même de saisir des opportunités qu’on ne soupçonnait pas. » Daniel Hucher
« Pour moi, participer à la démarche de qualification est essentiel : cela valorise nos métiers, renforce la crédibilité de nos entreprises face à nos confrères, et permet à chacun de progresser et de prendre du recul sur sa pratique et son organisation. » Johan Chalon
Comité Pays de Loire
Mieux se comprendre
La diversité des profils autour de la table nourrit aussi une meilleure compréhension mutuelle entre métiers. Françoise Perot, une architecte témoigne :
« En tant qu’architecte, je voulais connaître davantage le métier d’électricien réservé au BET avec qui je collabore. » Elle ajoute : « Les enjeux de la qualification : c’est d’être le plus performant pour affronter « ceux qui jouent à l’électricien » et pour protéger nos « savoir-faire ». »
« J’apprécie les personnes qui sont dans ces commissions. Des techniciens qui aiment leur métier et qui font partager leurs connaissances. Après les délibérations, nous partageons autour d’un repas un moment très convivial et très instructif sur les nouveautés (réglementation, matériels) et le quotidien des installateurs ou des vérificateurs. » Bernard Gallot
Et puis il y a l’avenir
Les qualificateurs ne regardent pas que les dossiers d’aujourd’hui. Ils observent aussi les mutations du métier, l’évolution des technologies, les attentes croissantes des clients, et la nécessité d’une filière toujours plus lisible et rigoureuse.
« Le métier d’électricien est appelé à devenir encore plus complexe, au rythme de l’évolution technologique. Dans ce contexte, la formation et la qualification seront plus que jamais des incontournables. » Mam Ratsimba
La qualification s’affirme comme repère essentiel dans un environnement en perpétuelle transformation. Un outil de sécurisation pour les clients, un levier de progression pour les entreprises, et un critère d’excellence partagée pour tout un secteur.
« L’enjeu de la qualification, c’est la sécurité de nos clients. Il faudrait qualifier le plus d’entreprises possible. » Michel Bauduin
« Le nombre des entreprises qualifiées en augmentation constante est le signe incontestable de l’impact de la qualification dans la vie d’une entreprise d’électricité.
L’idée, c’est d’inciter l’ensemble de la filière à emboîter le pas de ceux qui visent l’excellence au travers de la qualification. » Mam Ratsimba
La reconnaissance du savoir-faire est un enjeu clé de positionnement : pour valoriser l’expertise des installateurs, renforcer la confiance, mais aussi attirer de nouvelles vocations vers les métiers techniques.
« La reconnaissance du savoir-faire est essentielle dans un monde où la qualité doit redevenir un critère central. » Christophe Bouguin
« Un des enjeux de notre filière est son attractivité. La qualification peut devenir un levier puissant pour valoriser les métiers techniques et encourager les vocations. » Alexandre Sotty
« La profession se transforme, et la qualification doit accompagner cette mutation. Elle doit rester un repère fiable pour les clients, mais aussi un outil de valorisation et de structuration pour les entreprises. Être qualifié demain, ce sera plus que jamais un gage de professionnalisme et un atout concurrentiel décisif. » Daniel Hucher
Tous ces témoignages traduisent une conviction : le comité est plus qu’un lieu d’évaluation, c’est un levier de transformation pour toute la filière.
Comité Grand Est
Ce qui se joue en comité
Qualifelec a fait un choix simple et exigeant : confier les décisions de qualification à l’intelligence collective. A des femmes et des hommes de terrain.
En s’appuyant sur des exigences construites avec et pour le marché, en croisant les expertises, en favorisant les débats, les comités prennent des décisions justes.
Et si les comités sont restés, au fil du temps, le cœur battant de la qualification, c’est sans doute parce qu’ils incarnent ce que la filière a de meilleur : la rigueur, le professionnalisme, l’humanité.